Le Groupe de contact Harkis et Pouvoirs publics condamne la profanation de Bitche

13/01/2015 02:34

Le Groupe de contact Harkis et Pouvoirs publics condamne avec la plus grande fermeté la profanation de la maison de prières des harkis de Bitche en Lorraine. Aussi, le Groupe de contact appelle au respect des lieux de cultes et attend des services de sécurité et de justice qu'ils fassent toute la lumière sur cette profanation afin que les responsables de ces faits soient traduit devant la Justice.

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La Presse en parle

Bitche: la maison de prières des Harkis vandalisée

Dans la nuit de dimanche à lundi, la maison de prières de la communauté des Harkis de Bitche a été taguée. Abdelkader Bengoua, président de l’association, est secoué. Les gendarmes de la ville mènent l’enquête.

« Mais ce sera quoi la prochaine fois ? Une porte cassée ? Voire plus important ? » Abdelkader Bengoua, le président de l’association des Harkis de Bitche, est secoué. La maison de prières, qu’il occupe régulièrement avec une quinzaine de membres de la communauté franco-musulmane de la ville, a été recouverte de tags, dans la nuit de dimanche à lundi. Plusieurs inscriptions, faites à la peinture rouge criarde. Des symboles SS. Des insultes.

Source : Le Républicain Lorrain

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Une «maison de prières» musulmane vandalisée en Moselle

AFP le 12/01/2015 à 19:06

Une «maison de prières» musulmane de Bitche (Moselle) a été l’objet d’actes de vandalisme dans la nuit de dimanche à lundi, notamment de tags nazis réalisés à la peinture rouge, a-t-on appris lundi auprès du président de l’association qui gère le lieu.
«Avec de la peinture rouge qui rappelle le sang, ils ont tagué des croix gammées, des inscriptions +SS+ et d’autres insultes», a indiqué le président des Harkis de Bitche, Abdelkader Bengoua.
«C’est la première fois qu’une telle chose nous arrive, nous ne comprenons pas: jusqu’alors, nous n’avions jamais eu aucun problème», a précisé M. Bengoua.
Le lieu, qui appartient à la commune, est loué depuis deux ans par l’association. Il est fréquenté quotidiennement par une dizaine de personnes, alors que la communauté harki est fortement implantée à Bitche.
«Cela commence à faire peur, nous ne savons pas jusqu’où ça ira», s’est encore inquiété le représentant de la communauté musulmane.
La commune a déposé plainte à la gendarmerie, laquelle n’a pas souhaité faire de commentaires.

Source : Le Bien Public