1er septembre 2013 : réunion d'information des associations de harkis à Casseneuil (Lot-et-Garonne)

03/09/2013 22:05

Dimanche 1er septembre 2013 à Casseneuil dans le Lot-et-Garonne, un certain nombre d'associations de la communauté harkie se sont https://www.mairie-de-casseneuil.com/typo3temp/pics/b349e4e987.jpgréunies à la Maison pour tous à Casseneuil, une bourgade de la banlieue de Villeneuve-sur-Lot.

Sous la houlette du Comité national de liaison des harkis, les débats de cette réunion d'information se sont déroulés conformément aux axes fixés par l'ordre du jour de cette importante récontre de rentrée :

- la situation de la demi douzaine d'enfants de harkis déférés devant le tribunal correctionnel d'Agen à la veille de la Journée nationale d'hommage aux harkis

-l'absence de dialogue du Gouvernement pour faire avancer et progresser les attentes des familles de harkis

-la question de la journée 25 septembre 2013 : peut-on parler d'hommage aux harkis un jour de l'année, puis 364 jours de mépris gouvernemental vis à vis de la communauté harkis sur le reste de l'année ?

Dès le début des débats de cette importante réunion d'information, la question du devenir de la demi-douzaine d'enfants de harkis actuellement poursuivis devant la Justice pour avoir mener des actes de protestations devant la sous-préfecture de Villeneuve-sur-Lot à la mi-juin a été posée ! Ces enfants de harkis font l'objet de poursuites pénales pour des actes de protestations et ils seront jugés par le tribunal correctionnel d'Agen quelques jours avant la Journée nationale d'hommage aux harkis !

Pour un certain nombre de participants à cette réunion, cet état de fait ne saurait être toléré par l'ensemble des familles de harkis. Il ressort des conclusions de la réunions arrêtées sur ce point qu'il est impératif, pour les participants à Casseneuil, de faire progresser ce dossier P1090553.JPGjudiciaire en liaison avec les pouvoirs publics. Car il s'agit de la situation d'enfants de harkis dont l'avenir est actuellement entre les mains de la Justice française pour les actes de protestation exprimés à la mi-juin devant la sous-préfecture de Villeneuve-sur-Lot.

Il a été aussi question de l'état des rélations entre la communauté harkie et l'actuel gouvernement. Il ressort des différentes prises de psotions que si le dialogue entre le Gouvernement et les associations de harkis avait été réel et sérieux, les familles de harkis ne seraient pas encore aujourd'hui cantonnées dans cette situation difficile de colère et de déception vis à vis de cette majorité à qui, elle avait fait pourtant confiance durant l'élection présidentielle. L'absence de dialogue et de politique gouvenermentale réelle et sérieuse en faveur des familles de harkis et de rapatriés conduisent un certain nombre de responsables associatifs à s'interroger sur l'intérêt réel de prendre part à la Journée nationale d'hommage aux harkis le 25 septembre prochain. Une rencontre avec le Préfet du Lot-et-Garonne est prévue pour tenter de lever un certain nombre de points d'incompréhension entre les pouvoirs publics et la communauté harkie.

Un débat s'est alors ouvert sur le sens du 25 septembre et sur l'hommage que la République est censée rendre aux soldats qu'ont été les harkis. Comment peut-on parler d'hommage aux harkis ce jour-là, quand on sait que tous les autres jours de l'année, le Gouvernement fait oeuvre de mépris et d'absence de dialogue vis à vis des représentants de la communauté harkie.

Comprenne qui pourra ! La rentrée sur le dossier des harkis et des rapatriés s'annonce complexe et vive. Un nouveau point d'information sera fait à l'attention des associations de harkis dans le courant du mois de septembre 2013.