Aprés les harkis, les élus locaux rejettent les méthodes du ministre Kader ARIF

14/11/2013 23:28

A l'occasion de la réunion du mardi 12 novembre 2013 qui se voulait être une réunion de travail, la représentante du Collectif du 5 avril 2012 a

Dernièrement, d'aprés le journal La Dépêche du Midi, les familles de harkis ne seraient pas les seules à dénoncer les méthodes de travail du ministré Kader ARIF.

Vendredi 15 novembre 2013, le ministre delégué aux anciens combattants a prévu de se déplacer dans le département de l'Aveyron afin de présider plusieurs initiatives de mémoire dans ce départements du sud de la France. Parmi ces initiatives, le ministre a prévu de dévoiler une plaque en hommage aux harkis au cours de son déplacement le 15 novembre 2013 dans l'Aveyron.

Toujours est-il qu'aucune association de harkis n'a été réellement informée de cette initiative du ministre. Si les méthodes de travail du ministre Kader ARIF sont jugées sévèrement par le tissu associatif de la communauté harkie, le jugement des élus locaux sur ces méthodes rejoint l'appréciation des associations de harkis.

Ainsi, le président du Conseil général de l'Aveyron Jean-Claude LUCHE a décidé de boycotter les cérémonies présidées par le ministre Kader ARIF ce vendredi 15 octobre 2013 dans le pays aveyronnais. L'élu local n'apprécie pas les méthodes du ministre pour préparer sa venue dans son département et pour convoquer les aveyronnais aux cérémonies prévues ce 15 novembre 2013. La préparation de la venue du ministre dans un collège du département de l'Aveyron a été la goutte d'eau qui a fait déborder la patience et la compréhension du président président du Conseil général de l'Aveyron Jean-Claude LUCHE : «Le conseil général est affectataire du bâtiment de l’établissement. J’en ai donc la responsabilité matérielle. La moindre des précautions, dans le respect d’une discipline républicaine à laquelle je suis très attaché, aurait été de m’associer à la préparation de cette cérémonie. J’en ai été écarté.»

Ces méthodes de travail, les familles de harkis les subissent depuis dix-huit mois.