Djelloul MIMOUNI dénonce les méthodes de Kader ARIF
L'organisation secrète de la réunion du 18 février 2014 au ministère des anciens combattants n'en finit pas de provoquer des remous.
Djelloul MIMOUNI est un responsable associatif des Pyrénées-Orientales qui oeuvre en faveur des familles de harkis dans le Languedoc-Roussillon. Aprés la mise à l'écart des principaux représentants de la communauté harkie de tout processus de dialogue avec les pouvoirs publics sur décision du ministre délégué aux anciens combattants Kader ARIF, Djelloul MIMOUNI dénonce l'organisation de la réunion du 18 février 2014 au ministère des anciens combattants avec des personnes choisies par Kader ARIF pour représenter l'ensemble des associations de harkis ; cela au mépris du travail initié par les signataires du Manifeste pour le respect des engagements du 5 avril 2012 et par le responsable du Comité de liaison des harkis Boaza GASMI.
En outre, le responsable associatif des Pyrénées-Orientales insiste dans sa tribune sur le mépris avec lequel les collaborateurs du ministre Kader ARIF, fils de harki de surcroît, traitent celles et ceux qui défendent les familles de harkis auprès du ministère des anciens combattants.
Pour Djelloul MIMOUNI, il en va ainsi de la conseillère au cabinet de Kader ARIF chargée de suivre le dossier des rapatriés, Kheira DRISSI. Elle "se se fout complétement de notre communauté" précise celui qui, comme beaucoup de monde dans la communauté harkie, avait cru en la volonté de changement de François HOLLANDE pour la France, mais aussi également pour les familles de harkis.
Pour Djelloul MIMOUNI, il ne reste plus aujourd'hui que les urnes pour sanctionner ces deux premières années de mépris du quiquennat de François HOLLANDE. "Alors aux urnes citoyens" conclut-il.
Voici le texte de la tribune qu'il a adressé à notre rédaction.
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Le mépris de Kader ARIF envers la communauté harkie
Par Djelloul Mimouni
Un président d'association a comme vocation première de défendre la cause pour laquelle il s'est engagé. Par conséquent, lorsque Bouaza GASMI est mis en difficulté, c'est l'ensemble des présidents d'associations, ainsi que toute notre communauté, qui en subit les conséquences. En ce qui concerne notre ministre de tutelle, Kader Arif et et ses amis du gouvernement, il faut tirer les leçons de leur attitude a l’égard de la composante harkie, et surtout, agir en conséquence :
1) les promesses du 5 avril 2012 envolées.
2) Le mépris de nos interlocuteurs au ministère des Anciens Combattants .
3) Une conseillère aux Harkis, qui se fout complétement de notre communauté.
Et la liste n'est pas exhaustive.
Je faisait parti de ceux qui ont étés reçus le 2 avril 2012 au Q.G de campagne du candidat François Hollande. Et biensûr, j'ai cru de bonne foi aux promesses du 5 avril 2012. Nous avons, avec un grand nombre d'associations, appelé à voter pour ce même candidat.
Aujourd’hui, biensûr, la déception est énorme (mais nous sommes habitués).
Plusieurs échéances électorales vont nous permettre de nous exprimer (2014 : municipales, européennes, 2015 : cantonales et régionales, et enfin 2017 : les présidentielles). Alors "aux urnes citoyens" !
Djelloul MIMOUNI
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