Le Comité de liaison des harkis exige la démission de Jean-Marc TODESCHINI
Rien ne va plus pour le secrétaire d'Etat chargé des anciens combattants Jean-Marc TODESCHINI. Depuis plusieurs semaines, ses déplacements sur le terrain se déroulent dans un climat de tension. Quand il inaugure des plaques, c'est sans compter sur la présence d'enfants de harkis en colère qui ne cessent de lui rappeller son inaction et son absence de réponse à la principale attente des familles de harkis, à savoir le vote d'une grande loi de réparation du drame des harkis par le Parlement.
La dernière et maladroite prise de parole de Jean-Marc TODESCHINI a fini par mettre le feu aux poudres : "Regardez aussi ce qui est fait... il y a un plan avec plusieurs volets, ça ne sera jamais assez suffisant. C'est clair ! Comme dans toutes revendications, ce n'est jamais suffisant. Mais il y a la réalité, et ce n'est pas aujourd'hui, plus de 50 ans après, que, nous allons régler tous les problèmes" a déclaré le ministre TODESCHINI lors de sa visite tendue à Juzet-d'Izaut en Haute-Garonne le 25 juillet dernier.
Pour avoir tenu ces propos d'un cynisme inhabituel chez un secrétaire d'Etat aux anciens combattants, le Comité national de liaison des harkis exige désormais la démission de Jean-Marc TODESCHINI du secrétariat d'Etat aux anciens combattants et appelle l'électorat des familles de harkis à se rassembler devant les préfectures et devant les permanences parlementaires. Cela afin de faire connaître cette exigence de démission de Jean-Marc TODESCHINI du Gouvernement et revendiquer une grande loi de réparation du drame des harkis.
Faisant référence à la prochaine élection présidentielle, "Nous n'allons pas continuer à remplir les urnes pour des hommes qui nous méprisent depuis 54 ans" pouvait-on lire sur le communiqué du Comité national de liaison diffusé sur les réseaux sociaux.
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