Législative partielle à Villeneuve-sur-Lot : l'électorat des familles de harkis va peser pour la presse nationale !
Pour Europe 1,l'Agence France Presse (AFP), le Figaro, Le Nouvel Observateur et pour bien d'autres médias nationaux, la clé de la législative partielle qui se déroulera les 16 et 23 juin prochain dans la troisième circonscription du Lot-et-Garonne est entre les mains de l'électorat des familles de harkis. Comme le souligne Europe 1, la troisième circonscription du Lot-et-Garonne compte parmi de ses lieux historiques, le camp de harkis de Bias. Pour le Figaro, cet électorat est incontournable pour tout candidat qui souhaite l'emporter.
Et c'est justement à Bias, le vendredi 14 juin 2013, à quelques centaines de mètres du camp de harkis de Bias que le leader de l'UMP Jean-François COPE a tenu la dernière grande réunion publique de cette législative partielle avant le 1er tour. En marge du meeting de Bias, Jean-François COPE a reçu une délégation de harkis en présence de Jean-Louis COSTES, maire de Fumel et candidat UMP à la députation à l'occasion de cette législative partielle.
Candidat de l'UMP, le maire de Fumel Jean-Louis COSTES n'a pas fait mystère ces derniers temps de son souhait de pouvoir compter sur les nombreux suffrages de l'électorat des familles de harkis de la troisième circonscription du Lot-et-Garonne. Sa présence et sa participation aux travaux du grand rassemblement national de la communauté harkie à Agen le 4 mai dernier lui ont ainsi permis d'aller au devant de cet électorat et de prendre la mesure des doléances exprimées.
D'autres candidats, au niveau des extrêmes, espèrent également mobiliser un certain nombre de suffrages des familles de harkis de la circonscription. Reste que pour Bernard BARRAL, candidat au Parti socialiste, escompter obtenir des suffrages de l'électorat des familles de harkis relève d'une tâche très ardue. Ce dernier doit assumer aujourd'hui les débuts désastreux du gouvernement et plus précisément du ministre délégué Kader ARIF sur le dossier harkis et rapatriés.
Il ne fait guère doute qu'à l'occasion de cette législative partielle, l'électorat des familles de harkis devrait exprimer sa mécontentement après un an d'inertie gouvernementale et de non respect des engagements pris le 5 avril 2012 par le président François HOLLANDE.
Pour Baya KHERKHACH, fille de harki et conseillère minicipale déléguée auprès du maire UDI d'Agen, "il est évident que la voix des harkis pesera lourd dans cette élection" déclare cette élu lot-et-garonnaise sur son compte Facebook. Les résultats seront donc analysés avec beaucoup d'attention dimanche prochain, au soir du 1er tour. A suivre...