Les harkis rejettent en bloc le dialogue de dupes de Kader ARIF au niveau des préfectures
La mayonnaise du secrétaire d'Etat Kader ARIF, fils de harki de surcroît, ne prend toujours pas. Après avoir instrumentaliser une brochette de présidents d'associations dans le cadre du fameux G12 harkis, Kader ARIF souhaite user d'une nouvelle méthode pour endormir l'électorat des familles de harkis durant la deuxième partie du quinquennat de François HOLLANDE.
Adieu le G12 harkis, bonjour messieurs les préfets ! Le secrétaire d'Etat et fils de harki de surcroît Kader ARIF souhaite aujourd'hui envoyer les préfets au front pour dialoguer avec les représentants des associations de harkis dans les différents départements. Mais pour dialoguer sur quoi ? A ce jour, rien de sérieux n'est à discuter. Mais pour Kader ARIF, c'est pas grave. Les associations de harkis ont l'habitude. Elle peuvent venir dans les préfectures pour dialoguer, même s'il y a rien de sérieux sur la table. Alors, messieurs le préfets, au travail !
Cette méthode est une vieille méthode déjà utilisée dans les années 90 pour occuper et endormir les présidents d'associations au niveau des différents départements de France.
Mais il semble que les harkis rejettent en bloc ce dialogue de dupes au niveau des préfectures. Nous publions deux grandes réactions en ce sens :
Opinion
Les groupes de travail sur les harkis dans les préfectures, un éternel recommencement
Par Chérif LOUNES
On nous parle de quelques points de retraite en guise de réparation. Mais ça vaut pas grand chose cette disposition au regard du drame vécu par ces générations de rapatriés musulmans jeunes et moins jeunes dans les camps, dans les villages ou dans les villes.
De même qu'on nous reparle de "groupe de travail" ou de "réflexion" auprès des "pouvoirs publics" des "préfectures"... Comme avec les précédents gouvernements de droite ou de gauche. Comme avant et après, notamment depuis l'époque Romani... Cela mène à quoi si ce n'est à pas grand chose. Et c'est un éternel recommencement.
Ancien responsable associatif
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Dernière minute :
Les harkis de Dordogne disent stop au dialogue de dupes dans les préfectures
"Je vous informe que je ne siègerai pas au sein du Comité régional de concertation et qu'aucun membre de l'Association Harkis Dordogne Veuves et Orphelins et leurs amis n'y participera" a écrit le président Hamid KEMACHE à l'attention du préfet de région d'Aquitaine à travers à la directrice de l'ONAC à Bordeaux.
Pour l'Association des harkis de Dordogne, il n'y a pas lieu de convier les responsables d'associations en préfecture pour débattre des mesurettes préparées par Kader ARIF durant l'été dernier et annoncées par le Premier ministre Manuel VALLS le 25 septembre 2014 lors de la Journée nationale d'hommage aux harkis.
Comme toutes les associations qui se battent sérieusement pour les droits et attentes des familles de harkis, l'Association des harkis de Dordogne pose un préalable à ce genre de dialogu : le respect des engagements pris par François HOLLANDE le 5 avril 2012 et plus précisement, la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat français dans l'abandon, les massacres de harkis et dans les conditions d'accueil des rescapas dans des camps en France.
"Nous, les harkis et leurs descendants, sommes habitués, à des promesses faites par les hommes politiques à la veille des élections présidentielles et qui ne voient jamais le jour par la suite. Nous sommes seulement habitués à quelques mesurettes. Cette reconnaissance lverait l'honneur de nos anciens et permettrait à leurs descen d'aborder sereinement l'avenir. Entre autre, elle permettrait de participer à tout type de réunion, comité... dans une attitude prompte au dialogue et à la concertation" écrit le président KEMACHE pour justifier sa prise de position contre cette mascarade de dialogue au niveau des préfectures.
La lettre de l'Association Harkis Dordogne Veuves et Orphelins au préfet d'Aquitaine (à travers à la directrice de l'ONAC à Bordeaux :
Site de l'Association Harkis Dordogne Veuve et Orphelins : cliquez
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